Ce séminaire propose d’analyser l’architecture moderne et contemporaine, avec les outils de l’histoire. Plus précisément, il explore les discours sur l’architecture (que ces discours soient d’ordre théorique, historique ou critique), sur leur fabrique et sur les liens qu’ils entretiennent non seulement avec les supports matériels qui les portent (livres, revues, expositions, etc.) mais avec la pratique de l’architecture elle-même.
Le séminaire se développe selon trois axes d’enseignement et de recherche :
- une réflexion spécifique sur la critique
- une analyse des formes et des processus de médiatisation de l’architecture
- une approche historiographique de l’architecture et de la ville.
A travers la question de la critique, de la théorie et de l’histoire, le séminaire met au centre de ses préoccupations la question de l’écriture et celle des liens entre écriture et architecture. Dans cette perspective, nous envisageons le mémoire lui-même non seulement comme une expérience de la recherche mais comme une expérience de l’écriture par l’étudiant, qui, si elle s’inscrit dans un cadre de contraintes et d’exigences spécifiques, doit permettre à l’étudiant de construire par l’écriture (et, ici, l’écriture historiographique) un rapport réflexif et critique à l’architecture, c’est-à-dire d’acquérir l’autonomie intellectuelle nécessaire à une pratique éclairée de l’architecture.